Description générale :
Les ShenSins sont ce que l’on peut nommer vulgairement les humains communs. Ils mesurent entre 1m60 et 2m et réunissent dans la variété de leurs aspects physiques toutes les possibilités des autres ethnies, même plus encore. Il arrive parfois, bien que cela soit rare, que certains ShenSins développent, peu de temps après leur naissance, une teinte capillaire particulièrement vive, pouvant aller du rouge au vert en passant par un grand nombre de couleurs inhabituelles.
Les ShenSins constituent sans conteste l’ethnie la plus répandue mais aussi la plus banale aux yeux des autres humains, puisqu’ils peuvent aisément être confondus avec d’autres ethnies.
Très majoritairement implantés partout sur Arkalym et particulièrement dans la région de Kandalir lors de la première et seconde ère, les ShenSins ont un grand potentiel d’apprentissage et se sont, en tous temps, montrés très doués dans à peu près tout ce qu’ils entreprenaient. Nul doute que c’est cette facilité et cette ouverture sur le monde qui font d’eux la référence culturelle des autres peuples lorsqu’ils parlent des humains.
Rapport à la religion et philosophie :
Les ShenSins ont tout perdu de ce qu’ils étaient autrefois, de ce qu’ils incarnaient sur Arkalym. Si chacun s’accorde à dire que c’est de cette ethnie que découlent toutes les autres, d’un point de vue historique, il n’en reste pas moins vrai que les ShenSins sont devenus, tant par leur mode de vie que leur philosophie, d’une banalité qui n’était pas la leur autrefois.
Les ShenSins sont faits de tout bois, ils sont désormais trop nombreux pour prétendre aspirer à un quelconque idéal commun et ont eu tendance, avec le temps, à développer un fort côté individuel au sein même d’une société basée sur la communauté. Leurs croyances et les puissances qui en jouissent sont très diverses, si bien qu’il est difficile de parler d’une réelle nature profonde les concernant.
C’est une ethnie dont la société s’est stabilisée suite à une forte décadence, ruines de ce qui fut autrefois l’incarnation de ce que l’homme avait de meilleur en lui. Nul n’oubliera jamais que les ShenSins furent le symbole de la sagesse, de la puissance, de la splendeur et de la dévotion humaine. Le Grand Schisme marqua le début de la chute des grands rois ShenSins, la décadence de leur peuple et la naissance d’une nouvelle ethnie, les Syars.
Les Syars (Les Fils Dupés)
Description générale :
Les Syars sont aujourd’hui peu nombreux et tendent à disparaître avec le temps. Toutefois, tout le monde s’accorde à dire que cela ne fut pas toujours le cas et que les autres ethnies ne sont que des descendances des Syars, qui, au fil du temps, auraient affaibli le nombre et l’idéal des Syars. Ce point de vue, bien que partagé par un grand nombre de personnes, reste cependant très contesté et ce particulièrement par les Mathiyens. Si autrefois, avant le Grand Schisme, cette ethnie était semblable en tous points aux ShenSins, elle a, depuis, beaucoup évolué. Peuple qualifié comme appartenant au monde de l’ombre, les Syars sont effectivement accoutumés à vivre dans l’obscurité, conséquence directe du choix fait par leurs ancêtres lors du Grand Schisme. Ils sont plus petits que les autres humains, mesurent entre 1m40 et 1m70 et sont de carrure généralement frêle. Leurs cheveux sont extrêmement sombres, à l’inverse de leurs yeux clairs et de leur peau grisâtre. Certains d’entre eux, habitués à vivre dès leur plus jeune âge à la surface, peuvent avoir un œil noir.
Les Syars sont aussi appelés les Fils Dupés, car ils sont ceux qui ont répondu aux appels de l’Arcane du Néant et de l’Entropie il y a de cela des générations, ce qui provoqua le Grand Schisme. On raconte que les ancêtres de cette ethnie tentèrent tout d’abord de mettre la main sur l’empire caché des elfes noirs, puis, vaincus mille fois, à bout de souffle, qu’ils furent expulsés et menacés de mort par ceux qui devaient devenir leurs tortionnaires. Les Syars vivent aujourd’hui en petits regroupements communautaires isolés de tout et particulièrement des autres peuples souterrains.
Rapport à la religion et philosophie :
Presque tous les Syars vénèrent L’Ignoble, puissance en laquelle ils se reconnaissent chaque jour un peu plus et qui sait leur rendre ce sentiment. En réalité, Fel est si implanté dans leur société ainsi que dans leurs mœurs qu’il est assez incontournable pour un Syar d’éviter de devoir lui offrir son âme en guise de passage de la vie d’enfant à la vie d’adulte. Les Syars craignent les elfes noirs et leurs alliés dont ils sont les souffre-douleurs depuis des siècles, ils craignent par-dessus tout Myhrinil et son courroux, et l’on raconte que leur dévotion à Fel serait pour eux un moyen de se protéger de tout cela.
Tous croient en Fel et en sa capacité à leur faire regagner les gloires de la surface et les vents hurlants dont parlent les Esthès, tous sont bien déterminés à prendre leur revanche sur le monde et particulièrement sur les ShenSins auprès desquels ils n’ont jamais su se faire pardonner le Grand Schisme.
Les Syars à ce jour n’entendent plus rien à la splendeur passée des ShenSins et ne cherchent en aucun cas à la retrouver. Ils sont profondément haineux envers tout, emplis d’une rancœur malsaine largement entretenue par L’Ignoble, ses discours et ses promesses de vengeance.
Les Esthes (Les Repentants)
Description générale :
Les Esthès sont grands et bien bâtis, ils ont la peau claire de même que leurs cheveux et leurs yeux. Habitués aux grands froids, sédentaires, ils vivent généralement dans les hauteurs des sommets ou dans le Grand Nord enneigé. Ils sont grands, leur taille allant de 1m75 à 2m10 en moyenne, ils sont de bonne carrure et on leur accorde généralement un charisme flatteur.
Les Esthès sont très croyants et comptent parmi les plus fiers paladins. Il n’est pas rare, comme le veut leur coutume, que les plus dévoués suivent un long et délicat enseignement religieux. Les attitudes chaotiques et maléfiques sont très réprimandées au sein de leur société et ce dès le plus jeune âge, si bien que les voleurs et autres perturbateurs se font assez rares. Leur rapport à la magie arcanique est moindre, à un point tel que cette vocation est généralement réservée à quelques marginaux mal vus de leurs semblables.
Rapport à la religion et philosophie :
Habitués à l’isolement du grand froid, leur spiritualité très développée est en majorité accès sur le recueillement et la repentance. Ils sont accoutumés à vivre dans le calme et le silence, accordant une grande attention au son du vent qui, selon eux, s’exprime et guide sur la voie du juste celui qui sait écouter. On dit que la beauté des Esthès réside en cette lueur de mélancolie qui semble habiter depuis toujours le regard de chacun. Presque tous sont animés de ce sentiment qui les pousse à sans cesse se retourner sur leur passé. Quelques bardes chantent que les Esthès seraient les descendants directs des Syars, qu’ils seraient le fruit d’une communauté devenue à ce jour les représentants passionnés de l’humanité, voués au pardon que les arcanes bienveillantes pourraient leur accorder.
Ils sont profondément bons et convaincus que c’est par le bien qu’ils obtiendront le rachat de leur âme, ce qui rend assez rares et très mal vu les quelques cas isolés de servitude envers des puissances maléfiques connues. Ces exceptions sont, pour la plupart, des paladins trompés, détournés de leur voie première et aveuglés par l’attrait du mal ou le mensonge.
Les Valgars (Les Itinérants)
Description générale :
Les Valgars sont un peu partout sur le continent, nomades par excellence, ils vivent en tribues et sont constamment en mouvement. On les sait robustes et endurants de part leur pratique de la marche et sont à l’aise sur à peu près tous les types de terrains. Ils ont généralement et de façon culturelle accès à un grand nombre de connaissances liées à la nature qui leur permettent de survivre même dans les endroits les plus extrêmes.
Les Valgars mesurent entre 1m80 et 2m. Ils ont une peau légèrement mâte, leurs cheveux sont habituellement sombres, de même que leurs yeux.
Les Valgars sont, la plupart du temps, de grands combattants ou d’excellents rôdeurs et certains dont la culture Valgar est poussée à l’extrême ont reçu une formation druidique. Ceux-là sont généralement reconnus par leurs semblables comme sages et sont très respectés. Il n’est pas rare que certains d’entre eux décident de quitter leur caravane pour suivre la route de l’aventure, de l’exploration. Ils n’aiment guère la solitude et optent généralement pour la constitution de groupes allant de la caravane à la petite escouade. Ceux qui quittent leur communautés itinérantes pour aller se mêler aux autres peuples ont prouvé qu’il était possible pour les Valgars de maîtriser à peu près n’importe quelle carrière, pour peu qu’ils s’en donnent la peine.
Rapport à la religion et philosophie :
Les Valgars sont très croyants aussi, bien que cela ne s’exprime pas de la même façon que chez les Esthès. A la différence de ces derniers, les Valgars ne se considèrent pas comme entièrement dévoués à une même cause bien qu’ils ressentent fortement l’appel religieux. La plupart sont donc tournés vers une puissance qu’ils chérissent et respectent, sans toutefois faire preuve de la piété connue et reconnue des Esthès.
Les Valgars pensent que toute chose immobile termine inévitablement ensevelie par la poussière du temps, une façon d’évoquer le cycle imperturbable de la splendeur et de la décadence des peuples sédentaires. Par conséquent, ils se déplacent en permanence afin de ne pas sombrer dans l’oubli et la déchéance ce qui est à leurs yeux le meilleur moyen de tendre vers l’apogée de leur société tout en faisant attention de ne jamais l’atteindre. La liberté d’être et de vivre est chez eux la plus importante des choses, il a ainsi été constaté qu’un Valgar pouvait faire le bien avec autant de facilité que le mal et que leurs caravanes s’aménageaient généralement en fonction d’une croyance commune en une puissance ou un idéal.
Les Hukhurs (Les Barbares)
Description générale :
Les Hukhurs sont les oubliés de l’histoire, les dommages collatéraux du Grand Schisme. La plupart sont considérés comme de véritables forces de la nature, ils sont grands, entre 1m80 et 2m10, costauds, endurants et doués dans tous les domaines physiques. Ils ont la peau mâte, les cheveux sombres et les yeux clairs. C’est un peuple nomade qui privilégie les régions chaudes et inhospitalières. Les Hukhurs ne sont que peu connus et reconnus des autres ethnies et sont bien souvent comparés à de simples barbares.
Le savoir et la connaissance sont des choses secondaires dans leur apprentissage majoritairement axé sur le travail et l’effort physique, si bien que la plupart se tournent très tôt vers les armes et le labeur. Il est très rare ainsi de rencontrer des Hukhurs cultivés ou liés à la magie, bien que si les moyens leurs en soient donnés, rien ne les empêche d’apprendre comme tout un chacun. D’un point de vue culturel, ils sont généralement fiers de leur savoir faire dans les armes et considèrent pour la plupart que l’Hukhur qui ne transpire pas chaque jour en pratiquant l’effort n’est pas un Hukhur digne. Il n’est pas rare qu’ils soient d’excellents négociateurs et de bons vivants. Très présents là où l’or et la populace se côtoient, ces nomades ne sont généralement pas de mauvais compagnons, au contraire, on compte même parmi eux les plus grands artisans et commerçants qu’Arkalym ait pu accueillir.
Rapport à la religion et philosophie :
Les Hukhurs sont peu nombreux et n’entendent pas grand chose aux discours pieux, eux qui se considèrent comme exclus des faveurs divines. Comme tous, ils savent qu’il est impossible de réfuter la présence et le pouvoir des homme-dieux, mais, trop éloignés des intrigues du monde et de leurs regards, ils s’estiment depuis longtemps détachés de tout cela, proclamant bien souvent avec véhémence une forte indépendance.
S’il est vrai que les Hukhurs ne se sont jamais véritablement organisés, préférant vivre au jour le jour au sein de plusieurs tribus dont les mœurs et coutumes peuvent parfois étonnement varier de l’une à l’autre, il est tout aussi vrai que leur ethnie n’a rien à envier aux autres. Peu cultivés mais intelligents, travailleurs, ils ont toujours su être prospères partout où ils allaient. Tracer le profil type du peuple Hukhur est délicat tant il s’est volontairement coupé du monde culturel, mais on peut tout de même affirmer que s’ils ignorent les grands pontes du Multivers, ils font généralement ce qu’il faut pour être proche des autres peuples.
Les Hukhurs se désintéressent de l’histoire du Multivers et de son devenir, ils se désintéressent du jeu des puissances et préfèrent vivre au jour le jour. Combattants et ouvriers, souvent vifs, ils sont régulièrement comparés à quelques tribus barbares vénérant la guerre et le chaos. Cela fut vrai un temps et si certains continuent d’entretenir cette image, il reste toutefois incontestable que les Hukhurs se sont raffinés depuis bien longtemps maintenant.
Les Mathiyens (Le Peuple des Lumières)
Description générale :
La condition humaine des Mathiyens a toujours était contestée et le sera sans doute toujours. Bien que peu nombreux, sédentaires, ils constituent l’ethnie la plus noble chez les humains, provoquant ainsi la jalousie de quelques autres belliqueux. Les Mathiyens sont en réalité plus proches des demi-elfes que des humains, mais ils sont si nombreux désormais et si implantés dans les hautes sphères des hommes que l’on parle d’eux comme d’une ethnie à part entière. Ils sont de taille moyenne, entre 1m60 et 1m90, leur peau est claire, leurs cheveux et leurs yeux sont généralement sombres ou très clairs. Physiquement proches des elfes, ils ont les membres et les traits fins et délicats, si bien que, tout comme pour les Esthès, on leur accorde généralement un charisme notable.
Les Mathiyens sont des humains qui se veulent proches des elfes tant par leur culture que leur philosophie. Ils apprennent généralement très tôt à maîtriser la magie, quelle qu’elle soit, et sont formés à l’art de diriger, de commander et d’organiser. Ils ont une société urbaine toutefois bien plus éloignée des valeurs de la nature que leurs amis elfiques. Leurs mœurs et traditions font d’eux d’excellents négociateurs, des amis de bons conseils et des êtres calmes et sereins. On raconte que le Conclave fut érigé par un cercle de mages composé uniquement de Mathiyens et qu’encore à ce jour, ils seraient les gardiens de vastes connaissances arcaniques héritées des sages elfes.
Rapport à la religion et philosophie :
Les Mathiyens sont globalement de fervents adorateurs bien qu’ils sachent ne jamais aller trop loin dans la pratique de leur foi. Si la majorité d’entre eux vénèrent le Grand Esprit, il n’empêche que bon nombre de divinités reviennent dans les prières Mathiyennes. Etre un Mathiyen, c’est faire passer son appartenance à cette ethnie avant même ses propres croyances. Chacun est libre de vénérer qui il veut et d’entreprendre ce qu’il veut sans avoir de comptes à rendre tant qu’il fait bien en sorte de ne jamais avoir à choisir entre ses semblables et une autre sensibilité.
Les Mathiyens se voient sans complexe comme l’ethnie humaine la plus noble de toutes, confirmant ainsi le défaut que bon nombre leur reproche, l’arrogance. Il est incontestable qu’ils nourrissent une fière image de leur société, de ses symboles et de son histoire pourtant peu connue. Ils sont élitistes et proclament à qui veut bien l’entendre que c’est par l’intelligence que l’homme se transcende. Selon eux, le simple fait d’avoir compris cela suffit à faire d’eux les gardiens de l’histoire des hommes. Un argument qui leur sert de prétexte pour se réunir en cercles fermés auxquels n’ont accès que leurs semblables.
Les Mathiyens sont capables du pire comme du meilleur, bien qu’on leur accorde généralement la volonté de faire le meilleur. D’un bon fond, il est tout de même assez rare d’en rencontrer des qui soient entièrement dévoués au mal, bien que l’on puisse admettre que certains se soient laissés appâter par les discours de Cynalkar.
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